Brady Corbet : « On fait de notre mieux pour créer des expériences qui semblaient impossibles à vivre pour les spectateurs »

[INTERVIEW] Lion d’argent à Venise, trois Golden Globes, favori pour les Oscars et presse extatique… “The Brutalist”, troisième film de Brady Corbet, arrive en salles auréolé du statut de chef-d’œuvre. Réfugié aux États-Unis après la Shoah, un architecte juif hongrois (Adrien Brody) y rencontre un magnat (Guy Pearce) qui lui commande un bâtiment pharaonique. Sous des allures de fresque imposante se cache, justement, une subtile réflexion sur la capacité des œuvres à bousculer les canons et à traverser le temps. Brady Corbet s’est livré sur la conception hors des sentiers battus de ce film grandiose.
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Qu’est-ce qu’un chef-d’œuvre aujourd’hui ?
Sur les affiches de ciné, dans les critiques de films, le mot « chef-d’œuvre » apparaît à tort et à travers, souvent utilisé avec autorité – si bien qu’il paraît avoir perdu toute substance. Tandis que “The Brutalist” de Brady Corbet explore cette notion à travers le parcours d’un architecte brutaliste rescapé de la Shoah, on a eu envie de se mesurer à tout ce qu’elle sous-tendait, et de se demander : a-t-elle encore un sens ?
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En couv : le magistral « The Brutalist » de Brady Corbet
Le mot « chef-d’œuvre » apparaît à tort et à travers, souvent utilisé avec autorité – si bien qu’il paraît avoir perdu toute substance. Tandis que « The Brutalist » de Brady Corbet explore cette notion à travers le parcours d’un architecte brutaliste rescapé de la Shoah, on a eu envie de se mesurer à tout ce qu’elle sous-tendait, et de se demander : a-t-elle encore un sens ?Pour ça, on a rencontré le réalisateur de “The Brutalist”, Brady Corbet. Dans ce nouveau numéro, à lire aussi : notre hommage au regretté David Lynch, un portrait d’Anna Mouglalis ou encore notre critique de l’adaptation de “Peau d’Homme” au théâtre avec Laure Calamy.